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 what you mean to me. (w/csillag)

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Azuria Johnson

Azuria Johnson

Messages : 162
Pseudo : tik tok
Id details : emily didonato (av. SWEET DISASTER )
Age : 27 years old.
Job/studies : avocate, la louve impitoyable au regard troublant.
Status : seule, brisée par cet amour disparu, étouffée par cette culpabilité qui ne veut pas disparaître.
Equipe : fox, we're the best

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MessageSujet: what you mean to me. (w/csillag)   what you mean to me. (w/csillag) EmptyMar 12 Jan - 18:10


- DON'T SAY A WORD WHILE WE DANCE WITH THE DEVIL -


Le cœur lourd, l'âme en peine. Elle regarde avec souffrance le nom gravé sur la pierre blanche. Les années passent mais sa douleur reste la même. Parce que le vide qu'a laissé son père ne pourra jamais se combler. Parce qu'elle ne peut accepter cette injustice, cette souffrance infligée sans raison. Dix ans qu'il est parti. Dix longues années... Elle se sent tiraillée entre la tristesse et la rage. La rancœur et le pardon. Elle lui en veut autant qu’elle l’aime. Il lui manque, c’est terrible à quel point il lui manque… Il ne se passe pas un jour sans qu’elle ne pense à lui, à son sourire, à sa voix d’homme mûr si rassurante. La perte de son repère l’a dévasté, réduisant à néant l’équilibre de sa vie. Durant des mois elle n’était plus que l’ombre d’elle-même, tel un fantôme perdu errant sans but. Mais cette tragédie a fait d’elle la femme qu’elle est aujourd’hui : battante, coriace, ambitieuse. C’est une femme forte. La louve au cœur de pierre. La tigresse mystérieuse. Peu de personnes savent qui elle est réellement. Peu ont eu la chance de voir son vrai visage. Elle ne s’attache pas facilement. Les sentiments sont une faiblesse, une faille et l’idée de souffrir à nouveau la terrifie. Alors elle garde sa carapace, choisit avec précaution ceux à qui elle accordera sa confiance. Le contrôle la rassure, l’apaise. Elle a l’impression de se protéger, d’empêcher des douleurs inutiles. Pourtant son cœur est meurtri… Brisé par la disparition de l’homme aimé. Elle a perdu Blake comme elle a perdu son père. Bien que les circonstances soient bien différentes, le résultat, lui, est le même : ils ne sont plus là. Elle sent ses yeux devenir humides alors qu’elle caresse d’un geste tendre et empreint d’amour la tombe de son père. Elle ne veut pas craquer. Pas ici. Pas maintenant. Alors elle se relève rapidement et quitte d’un pas pressé le cimetière et son silence assourdissant.

Le froid l’attaque, la surprend tout à coup. Elle serre son manteau contre elle et accélère la cadence. Mais le destin vient se jouer d’elle et mettre sur sa route cet homme qui la perturbe tant. « Azuria ? » Elle se fige,  frissonne en entendant cette voix qu'elle connait tant. Csillag... Elle se retourne et sent déjà son palpitant s'accélérer dans sa poitrine. Il est de ces hommes au charme inexplicable, à la beauté imparfaite mais pourtant irrésistible. Il a en lui cette fêlure mystérieuse qui le rend attirant, comme un secret que l'on veut à tout prix découvrir. Il est une énigme. Son énigme. Pendant des semaines il était son espoir, son sauveur, l'unique chance qu'elle avait de retrouver son amour disparu. Elle a trouvé refuge et réconfort dans son regard et dans ses bras. Elle repense à leurs baisers, à ces moments passés ensemble et se sent défaillir. Mais cette attirance est interdite, impossible. Elle ne peut éprouver ce genre de choses à son égard. Parce qu'il y a cet homme perdu pour qui son cœur continue de battre. Cet homme qui hante son esprit, cet homme qu’elle ne peut oublier… Seulement elle ne peut freiner la chaleur qui s'empare d'elle peu à peu. Il est l'image de la tentation. Il incarne l'impossible, l'impensable. Alors elle le repousse. Non pas parce qu'il a échoué mais parce qu'il l'anime. Il réveille son âme endormie et réchauffe son cœur blessé. La culpabilité l'étreint, l'étouffe. « Csillag, quelle surprise. » Elle arbore cet air froid qui lui scie à la perfection. Parce que c'est plus simple ainsi. Parce qu'elle ne peut supporter cette foule de sensations qui l'assaille. Elle remet le masque et joue la comédie. La reine des glaces est de retour. Car la femme qu’elle est vraiment est trop fragile pour le laisser entrer dans sa vie. Trop perturbée pour se permettre d’aimer un homme comme lui. Trop coupable pour oublier celui qui l’attend sûrement quelque part. Si tu savais Csillag. Si tu savais…
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MessageSujet: Re: what you mean to me. (w/csillag)   what you mean to me. (w/csillag) EmptyMer 13 Jan - 12:48


Have you ever dance with
the devil in the pale moonlight ?

between azuria and csillag
Le vent l'accueille comme un vieil ami.
Il caresse sa barbe de trois jours, la sillonne, voudrait bien la tailler un peu peut-être. Si on dit que Csillag se laisse souvent aller, on remarquera que c'est un style qui lui sied à merveille. Qu'il ne voudrait pas en changer, et puis à quoi bon ? Et puis, pour qui ? Il n'a personne pour le reprendre, personne pour le contrarier. Grand garçon qu'il est, il se demande parfois s'il aurait une autre vie si les choses s'étaient passées différemment. Et si Nina était toujours là, aurait-il fait sa vie avec ?
Il soupire, se moque de lui-même intérieurement. Mec, ça fait vingt ans maintenant qu'elle a disparu, tu crois quoi ? Qu'elle pense à toi d'où elle est ? Non, Nina ne pense sûrement pas à lui en se retournant dans sa tombe. Csillag s'est depuis longtemps fait à l'idée qu'elle avait disparu à jamais, et qu'elle était sûrement morte et enterrée depuis le temps. Il était passé à autre chose, mais le gamin paumé en lui ne s'était, en réalité, jamais remis de cette disparition cruelle.

Il traverse la route déserte, comme si tout le monde se terrait chez lui en cette pâle journée hivernale. Il ne fait pas très chaud, et notre cher hongrois resserre son col autour de lui. Le regard vif du chasseur, il promène ses yeux clairs et perçants sur la chaussée. Quelques âmes vives et pressées déambulent sur le trottoir. Certaines ont l'air sûrs d'elles, d'autres semblent ignorer leur réelle destination. Un peu comme Thot ce matin. Il marche pour marcher, sans aucun but au bout, sans aucune adresse où aller se réfugier. Enfin, il y en a bien une qui lui trotte dans la tête, mais ses messages sont restés sans réponse. Ses appels nocturnes laissés à l'abandon, pour seule réponse le silence froid de ses draps solitaires. Il soupire, enfonce la tête dans ses épaules comme un enfant. Il tressaille au courant d'air. Csillag n'aime pas l'hiver. Il contourne le cimetière sans s'y arrêter, sans même un regard – il n'a pourtant aucune raison d'éviter l'endroit. Mais il n'aime pas franchement ce genre de lieux. À sa ceinture, sous sa veste, le poids et le contact froid de son arme de service le rassure. Même en congé, il la garde avec lui. Tout le temps. Comme s'il avait peur d'être traqué. Comme s'il pensait pouvoir sauver un jour le monde – ou juste une âme errante – là, dans la rue. À ses pieds trottine Darko, fidèle et docile. Il ne le dépasse jamais. Devant lui, il remarque rapidement la silhouette. Il se fige un peu. Même de dos, il la reconnait. Il serre les dents, et Darko ressent immédiatement la tension de son maître. « Ça va aller, garçon. » Il presse le pas. Malgré-lui.
« Azuria ? » murmure-t-il à peine plus fort que le brouhaha du vent, avec cet accent qui roule les « r » encore et toujours. À croire qu'il ne parlera jamais un anglais parfait. Elle se retourne, croit lire son désarroi dans ses yeux clairs qui le déstabilisent tant. Il ralentit, jusqu'à s'arrêter, regrettant presque un peu de l'avoir abordée au vu de sa réaction. « Csillag, quelle surprise. » Son ton est froid, ses traits sont figés et tirés, et elle ne semble pas du tout ravie de tomber sur lui. L'égo du flic en prend pour son grade, mais il s'en remet vite. Azuria est une des seules femmes dans sa vie avec qui il s'est passé quelque chose sans qu'il ne le cherche. Il ne s'est jamais dit qu'il allait la séduire, la laisser ensuite. Jamais. Elle l'a trouvé, ils se sont trouvés, s'embrassant de leurs lèvres brûlées par la culpabilité. Et puis ça s'est reproduit. Une fois, dix, cent peut-être – en deux ans, Csillag a arrêté de compter, pour être honnête. Il passe sa main derrière sa nuque, mimique témoignant de sa gêne. « Euh.. ça va ? Ça fait un bail. » souligne-t-il, glissant ainsi la remarque de son rejet, de son évitement. Il rattrape Darko par son collier. « Darko, assis. » Le berger allemand obéit immédiatement. « Désolé, il fait souvent la fête, il t'aime bien je crois. » Demi-sourire, il croise son regard qu'il fuit assez rapidement.
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MessageSujet: Re: what you mean to me. (w/csillag)   what you mean to me. (w/csillag) EmptyMer 13 Jan - 18:39


- DON'T SAY A WORD WHILE WE DANCE WITH THE DEVIL -


Revoir son visage est une véritable torture. Une tentation qu'elle doit à tout prix oublier. Pourtant son cœur lui crie de sauter dans ses bras, d'embrasser ces lèvres qui appellent son être tout entier. C'est un rêve, un souhait qui semble hors de portée désormais. Elle instaure avec douleur cette distance nécessaire pour faire taire les sentiments qui naissent en elle. Pourtant, elle n'en montre rien, restant de marbre face à cet homme qui la bouleverse. Elle le sent gêné. Il est trahi par ses gestes et ses regards hésitants.  Mais cela n'altère en rien son charme naturel. Au contraire, elle aurait même tendance à dire que ça le rend d'autant plus attirant. « Euh.. ça va ? Ça fait un bail. » Il ne comprend sûrement pas pourquoi elle agit ainsi tout à coup, ni même pourquoi elle le repousse après toutes ces nuits passées ensemble et ces baisers échangés. Elle aurait voulu lui expliquer, lui dire qu’ils ne doivent plus se voir, qu’ils ont fait une erreur, que c’est mal. Mais le courage la quittait à la minute où il apparaissait dans son champ de vision. Un regard et elle était foutue. Elle est incapable de l’effacer de sa vie. Incapable d’oublier ce qui s’est passé entre eux, ni même ce qu’il lui fait ressentir. Elle se sent vivante. Légère. Une sensation qu’elle avait oublié jusqu’à qu’il arrive dans sa vie. C’est cruel… Cruel de tomber amoureuse de l’homme qui s’occupe de retrouver votre compagnon. Cruel de pouvoir ressentir de telles choses dans de pareilles circonstances. Elle se sent honteuse. Cette infâme trahison la bouffe, la consume à petit feu. Tiraillée entre l’envie de le revoir et la culpabilité de continuer cette relation insensée. C’est dur. C’est terriblement dur d’agir ainsi, de prétendre qu’elle n’en a que faire de le croiser, qu’il n’est qu’une vague connaissance dont elle se moque. Car Csillag est tout l’inverse. « En effet, ça fait longtemps… » répond-elle presque sèchement. Ces mots sonnent comme des reproches. Elle est pourtant la seule fautive de cette distance, la seule coupable de cette absence imposée. Elle est froide parce qu'elle s'en veut, parce qu'elle aimerait que la situation soit différente. Si elle est sèche ce n'est pas contre lui mais bien contre elle-même. « Je vais bien. Enfin… On fait aller, comme d’habitude. » La jeune femme sait être bonne menteuse quand il le faut, mais face à lui, tout est plus compliqué. Elle aurait pu prétendre que tout allait bien mais elle n’en a pas l’envie. Cacher ce qu’elle ressent réellement est déjà bien assez compliqué pour elle, elle n’a pas la force d’en faire plus. Elle lutte contre ses désirs au nom d’une raison déjà bafouée et cela lui demande une force incommensurable. Pas besoin alors de s’embourber un peu plus dans ces apparences trompeuses. Elle se calme, s'apaise peu à peu par sa simple présence. Elle n'y peut rien, c'est simplement trop dur de garder les limites... « Et toi ? Comment tu vas ? » Elle ne demande pas seulement cela par simple politesse mais parce qu’elle désire réellement savoir comment il se porte. Parce que cet homme compte pour elle. Parce qu’elle aimerait savoir comment il vit son silence. Egoïstement, elle aimerait savoir qu’elle lui manque et qu’il souffre tout autant qu’elle. S’il savait à quel point cela a été dur pour elle de ne pas répondre à ses appels, de ne pas venir frapper à sa porte et passer une nuit de plus à ses côtés. C’est un véritable calvaire qu’elle s’inflige. Seulement, elle ne pouvait plus continuer ainsi, à se laisser aller dans les bras de cet homme en oubliant tout le reste. La culpabilité finissait toujours par revenir. A l’instant où il quittait ses draps, elle venait l’assaillir, lui rappelant alors à quel point elle était misérable. Elle n’a pu supporter tout cela plus longtemps. Mais aujourd’hui, alors qu’elle le revoit, qu’elle redécouvre ce visage si beau, elle se demande comment elle va faire… Comment peut-elle vivre loin de lui ? Comment va-t-elle tirer une croix sur tout ce qui s’est passé entre eux ? C’est impossible. Elle le fera puisqu’il le faut, mais souffrira pour toujours de cette fin non désirée. « Désolé, il fait souvent la fête, il t'aime bien je crois. » Elle esquisse un sourire à cette remarque, presque malgré elle. Ils agissent de la même façon, comme s’ils étaient le reflet de l’autre. Leurs regards se croisent et se fuient l’instant d’après. Ses yeux se posent alors sur Darko. D’un geste de la main elle caresse la bête avec toute la douceur du monde. Elle a toujours aimé ce chien et c’est visiblement réciproque. Il faut dire qu’elle a passé du temps chez le jeune homme, pour l’enquête au départ et pour le reste après… Il s’est habitué à elle, du moins, c’est l’impression qu’elle en a. « Je l’aime bien aussi.  Ça me manque de ne plus le voir… » C’est une vérité à demi-mot. Un aveu caché. Elle sait qu’il comprendra qu’en réalité c’est à lui qu’elle fait référence. Car en avouant cela, elle admet que le temps passé à ses côtés lui manque. Elle sait qu’elle s’aventure sur un chemin glissant, qu’elle prend le risque de devoir lui dire toute la vérité. Mais elle ne peut s’empêcher d’être honnête… Au fond, elle aimerait simplement lui dire qu’elle souffre de tout cela. Qu’elle aimerait qu’il la sauve, comme il a su la sauver du désarroi dans lequel elle était plongée. Aide-moi Csillag, j’ai besoin de toi…
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