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| Sujet: (alec) that's enough for me Mer 6 Jan - 16:29 | |
| time is running out Caleb & Alec
20h30 : Je commençais à sentir l'ennui poindre le bout de son nez. Ma fidèle maitresse toujours aussi séductrice surtout quand le silence devenait pesant. Je n'entends que le son de ma main qui me gratte affectueusement les bijoux de famille. Allongé comme un singe mal éduqué sur mon lit, mon regard alternait entre l'écran de mon portable et mon colocataire qui avait la tête plongé dans ses livres. Concentré, les mains dans les cheveux comme si cela pouvait aider les informations à être assimilées plus facilement. Il n'y avait aucun hurlement dans les couloirs, de bataille d'eau ou de coups de serviette sur les fesses en sortant des douches communes. Le bâtiment semblait endormi, bien calme par rapport à son habitude. J'en soupirais, contrarié et rien sur mon portable ne me rendit le sourire. Les partiels étaient demain et j'aurais pu comme mes camarades ouvrit un bouquin, cependant j'étais beaucoup trop occupé. Bien trop occupé à enlever le peluches coincées dans mon nombril tout en faisant défiler mon mur facebook sur l'écran de mon téléphone. L'ennui est une mauvaise conseillère et c'est dans un énième soupir que je décidais d'enfiler quelques vêtements, car jusqu'à là je portais le même caleçon que la veille. Je sautais donc dans un jogging et un débardeur. Je me penchais vers notre petit frigo pour hobbit. J'en sors un plat chinois d'il y a plusieurs jours. Je plonge mon nez dedans et l'odeur me semble convenable. Je quitte sans regret ma chambre universitaire avec ma nourriture. Je n'allais pas très loin, pour preuve j'étais pieds nus sur la moquette de notre célèbre couloir entre les différentes chambres aux portes ouvertes. Car, on savait tous ce que cela voulait dire quand sa porte était fermée, pas la peine de mettre une chaussette sur la poignée. C'était la joie du moment solitaire, de la veuve poignée ou de l'onanisme pour les nuls. Mais, la porte qui m'intéressait, c'était celle au bout du couloir. Je ne frappais même pas. Je connaissais bien son propriétaire. « Ne me dis pas que tu buches toi aussi ? Tu peux passer sous le bureau comme moi ? C'est moins fatiguant. Je t'assure. » lançai-je en plaisantant tout en enfournant une énorme plâtrée de nouilles chinoises dans ma bouche. J'étais un vrai gamin, bien décidé à jouer les emmerdeurs jusqu'au bout. Je posais ma boite en carton sur le côté. « Ah, merde, j'ai oublié de faire mes pompes today. Cela te dérange pas que je les fasse ici ? » Une question qui n'attendait pas particulièrement une réponse ou son approbation. Je m'agenouillais puis je me lançais dans une série de vingt pompes au milieu de sa chambre. Je respirais avec force à chaque nouvelle remontée. Peut-être plus que d'habitude, poussant ces petits cris de mâle sous l'effort rien que pour le détourner de sa tache première. Cela m'amuse en plus alors j'en rajoute. Je joue le jeu complétement. Mes muscles se contractant sous l'effort, mon torse qui s'agitait sous mon débardeur bien trop large et qui laissait tout apparaître de ce corps que j'aimais entretenir. copyright acidbrain |
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