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 open your arms, keep me close, cat.

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MessageSujet: open your arms, keep me close, cat.   open your arms, keep me close, cat. EmptyDim 3 Jan - 21:42


I may cry ruinin' my makeup
Wash away all the things you've taken
And I don't care if I don’t look pretty
Big girls cry when their hearts are breaking


♒ ♒ ♒ ♒ ♒ ♒


Son moment de répit, son évasion vers l'éternel, c'est elle. Elle, cette douce enfant à peine sortie de l'adolescence, et pourtant femme d'exception. C'est ce rideau de cheveux de jais où, lui semble-t-il, se reflète des ondes bleu corbeau. C'est cette peau de porcelaine encore vierge des traces du temps, alors que les soucis s'accumulent sur son propre visage. Machinalement, il porte ses doigts sur ces pattes de mouches qui se forment sous la réflexion. Cet avant goût de la destination qui l'attend, du temps qui passe mais ne pardonne pas. Elle n'en connaissait pas les affres de la vie, la douce enfant, du moins pas encore. Et Bran lui souhaitait de ne pas être saisie par cette pulsion foudroyante avant longtemps. Personne n'aime à réaliser qu'il n'est pas éternel, et qu'à chaque minute qui s'achève, c'est un bout de vie qui s'enfuit. Et avec cette histoire de meurtre au-dessus de sa nuque, chaque jour qui passait lui arrachait de la sérénité, de la quiétude. Les nuits étaient longues, désormais, parsemées de cauchemars et autres morbides pensées, huiles macérantes aux néfastes effluves. Il se prenait à regarder par le rideau, à, sait-on jamais, vérifier sous son lit. Sans trop savoir quoi chercher, ni à quoi s'attendre. Rien que de la méfiance, et de la défiance. Paranoïa qui ne semblait s'achever que dans ses bras, et dans l'enceinte revigorante de sa passion. Son regard se languit de l'observer, de s'en délecter, les séparations prennent un tournant de plus en plus déchirant. Et pourtant, il sait qu'il ne devrait pas. Il sait que la jeunesse est une clé d'or, et qu'il n'a pas le droit de lui dérober cette clé. Elle, qui a encore toute une vie qui s'offre à ses envies, il en éteignait un peu plus à chaque fois la flamme. Son téléphone vibre, le sortant de ses tumultueuses pensées. Et l'enfant qui passe par là ne peut s'empêcher de jeter un coup d’œil au contenu du message, renfrognant son joli minois. Hi Bunny, where are you? I'm waiting for you, so bring me back your lovely ass as soon as possible. Love u. Il sourit, compatissant, patient, la saisie dans ses bras et niche le bout du nez dans la chaleur de son décolleté. - Easy sweetheart. -
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MessageSujet: Re: open your arms, keep me close, cat.   open your arms, keep me close, cat. EmptyDim 3 Jan - 22:50


- Don't be scared I'm right here
Even though you don't roll Trust me girl
-

Il avait le goût de l'interdit qu'elle appréciait tant. Il avait un léger goût salé également, semblable au temps qui marquait ses traits. Mais c'était aussi pour eux qu'elle se laissait bercer par ses bras. Tout en lui évoquait l'expérience et il avait ce charisme de l'aigle. Calme, majestueux, impressionnant. Il l'impressionnait. Elle se laissait charmer par ses quelques plis au coin des yeux. Elle se laissait séduire par son sourire avide de plaisirs. Elle se laisser conquérir par son regard lascif. Il était sombre et lumineux à la fois. Il était ce pourquoi elle finissait par se languir quelques minutes après la séparation. Cat se sentait fiévreuse, de plus en plus, à chacun de ses départs. Elle souhaitait rester se perdre encore un peu dans ses draps, parfois sous sa douche. Il avait quelque chose de l'insouciance, malgré le défi de son âge. Du moins lui ouvrait-il des perspectives nouvelles, loin des traumatismes passés. Loin du monstre. Loin de la peur. Elle ne le craignait pas. Elle n'était pas un rossignol inquiet sous le vol élégant de l'aigle. Cat, elle l'observait avec couru, attendant sa descente vers elle. Elle attendait qu'il déploie ses ailes et l'emprisonne dans ses serfs. Comme maintenant. Encore prisonnière de son emprise de moins en moins physique, mais bien plus sentimentale. Non, ce n'était pas bien. Son petit cœur se serra alors qu'elle contemplait ses cheveux hirsutes sombre sur les draps gris. Elle laissait courir son regard le long de ses épaules, larges, bien larges en comparaison de son corps de jeune fille. Comment ne pouvait elle pas aimé cette vision ? Elle s'en mordit la lèvre tendit qu'elle se penchait un peu vers lui, cherchant le creux de son cou pour y poser un baiser. Il la regarda bien sûr et elle perçu toute l'envie qui l'animait et qui l’étouffait elle aussi à chacune de ses visites chez lui. Elle était fébrile. Pourtant, il se détourna. Juste quelques minutes. A peine quelques secondes. Le temps de quelques vibrations de la part de son téléphone. Elle le voulait à elle. Juste à elle pour ces moments dument obtenus contre lui. Elle lui emprisonnait la main pour le ramener vers. Vite, vite. Qu'il revienne le bel aigle majestueux, la faire rêver un peu plus. Se nicher un peu au creux de son cou, la naissance de son décolleté. Qu'il vienne à elle.
Don't play innocent. You're all mine when I invite myself in your bed.
Elle avait le regard rieur d'antan, d'avant. Elle avait le sourire aguicheur qu'on les femmes quand elles désirent. Tout en elle l'appelait lui. Appelait à se rapprocher un peu plus de son corps et de son âme. Elle n'avait pas peur, Cat, elle n'avait jamais eue peur de Bran.
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MessageSujet: Re: open your arms, keep me close, cat.   open your arms, keep me close, cat. EmptyLun 4 Jan - 11:11


I may cry ruinin' my makeup
Wash away all the things you've taken
And I don't care if I don’t look pretty
Big girls cry when their hearts are breaking


♒ ♒ ♒ ♒ ♒ ♒


La vie n'était qu’éphémère, il avait pu en faire les frais. Il avait pu constater de ses propres yeux, bien que voilés par l'alcool, que tout ne tenait qu'à un fil. Le plus anodin des gestes pouvait faire pencher la balance et faire s'arrêter le jeu, net. La plus banale des disputes pouvait prendre des proportions funèbres. Et il en tremblait, Bran. Il en tremblait de voir l'issue de cette enquête, le résultat final. Il étouffait à petits feux de se voir considérer comme un meurtrier. Il sombrait dans la démence, à se demander s'il pouvait réellement en être capable, si véritablement il pouvait oser prendre la vie. Et si c'était le cas? Que pourrait en dire la divine créature qui se languit à son côté? Qu'en penserait-elle? Le détesterait-elle? Pire encore, la blesserait-il? Briserait-il son cœur comme l'avait fait sa précédente relation? La perspective le remplissait d'effroi et d'horreur. Il pouvait accepter d'être bien des choses dans ce bas monde, mais certainement pas celui qui lui ôterait tout espoir. Sa réplique lui lisse les ailes, lui adoucit les mœurs. Il rit légèrement, avant de se délecter de ces étoiles qu'il aperçoit dans ses iris. Comme quoi, il pouvait également la faire étinceler, rayonner. Qu'elle était belle, en proie aux affres de la luxure et de la tendresse. - Do you know the bear's poem? - Il adorait cette histoire, car à chaque fois elle lui rappelait à quel point il était futile de haïr, envier, jalouser. Quel malheur qu'il n'y ait eu personne pour la lui rappeler, le soir du meurtre. - Polar bear doesn't like brown bear, they hated each other. - Il mimait avec ses mains, s'imprégnant de l'histoire, de ses personnages. Parfois, il se disait qu'il s'était trompé de voie. - But, one day, a hunter shot the brown bear, in front of the polar bear, who was affected by this. - Il se rappelait sa grand-mère, quand elle lui racontait cette histoire. Son visage effrayant du chasseur, son visage larmoyant de l'ours émut. Il lui caresse le visage avec douceur, lenteur, suivant le chemin des larmes, du coin de ses iris jusqu'à l'arrondi de sa mâchoire. - When the hunter came for the brown bear, the polar bear, suddenly, jumped on the hunter to save his friend. - Il la fit rouler sous lui au rythme de sa narration, surplombant son corps, ce corps qui le faisait passer par toutes les couleurs de l'arc en ciel. - They smiled each other. And - They ate the hunter, both. - Il fait glisser ses lèvres le long de sa gorge, ponctuant la fin de son histoire en la mordillant légèrement. Il était persuadé que jamais il ne pourrait se rassasier ce son être, de sa peau, de ses courbes. Était-il possible, normal - courant - de ressentir de tels effets à chaque fois? Possible probablement, courant il en doutait. Et c'était dans ces moments là qu'il réalisait à quel point son prétendu amour pour Merry était futile, vide de tout sens. Et il s'en voulait de s'être mis dans des états pareils. Si seulement Cat avait pu arriver plus tôt dans sa vie, elle l'aurait probablement sauvé des griffes de l'enfer. - So, now, let me eat you. Il lui saisit les poignets et les plaque contre le lit, au-dessus de sa tête. Ses lèvres n'en finissent plus de courir sur sa peau, comme un assoiffé, une faim à rassasier. Elle était sa faim, son élixir. Cet amour qu'il attendait depuis toujours.
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MessageSujet: Re: open your arms, keep me close, cat.   open your arms, keep me close, cat. EmptyLun 4 Jan - 18:53


- Don't be scared I'm right here
Even though you don't roll Trust me girl
-

La vie était autant une épreuve qu’un long chemin. Cat ne cessait de trouver le temps long, bloquée dans son corps de jeune fille, immobilisé dans un chiffre sans sens. Elle n’avait pas dix-huit ans, pas dans son cœur. Elle se sentait vieille, Cat. Elle se sentait usée. Son repos, lui. Avant, lui, c’était un monstre. Avant, elle n’utiliser lui que pour désigner le monstre. Aujourd’hui, elle oubliait presque. Elle pansait. Dans ses bras, dans ceux de Bran. Lui. Il était son nouveau lui aux notes plus douce. Il était une huile apaisante sur des plaies encore béantes. Elle se libérait petit à petit dans ses mains, se déliait avec douceur, presque candeur. A le voir, en face d’elle, tout sourire, elle se sentirait presque à la maison. Une maison qu’elle n’a jamais réellement eue ou qui lui a été arraché. Et puis, elle l’avait lui. Lui qui la rassurait. Un ours polaire, un ours brun, un chasseur. Un conte. Elle n’avait jamais eue de conte, petite. Elle en avait été privée. Ce n’était jamais le bon moment, ce n’était jamais les bons parents. Elle ne connaissait aucun conte. Bran pouvait tout autant inventer une jolie histoire cousue de fil blanc, elle ne l’aurait pas remarqué. Où peut-être aurait-elle eue des doutes si des mots saugrenus étaient sortis de sa bouche comme constipation ou papyrus. Peut-être alors se serait-elle posé des questions quant à l’authenticité d’un conte réel. Mais elle buvait ses paroles. Elle laissait ses grands yeux s’ébahir devant lui, se laissant aller à imaginer la scène de ces deux ours qui dévoraient le chasseur. Quelle triste histoire. Mais qui lui permettait de le maintenir contre elle, tout près d’elle. Il était au-dessus d’elle, désormais. Imposant, mais jamais effrayant. Elle avait connu la peur, Cat. Bran, malgré sa barbe hirsute et sa sombre chevelure, était solaire. Eblouissant. Et elle se courbait sous lui, offrant sa gorge, sans crainte, sans doute. Elle était à lui. Elle n’avait jamais voulu se considérer appartenant à quelqu’un. Elle n’aimait pas. Elle avait appartenu à des gens, des inconnus qui subitement la voulait elle et ses traits de poupons, pensant être suffisant, pensant par devoir ou par stupidité, pouvoir l’éduquer et la soigner. Personne n’avait jamais pu. Personne n’avait jamais su. Elle n’avait ainsi jamais eue d’attache. Et maintenant, il y avait Bran. Les petits mordillements la faisaient rire. Puis, il lui plaqua alors les poignets au-dessus de sa tête. Elle cessa de rire.
Elle n’avait pas peur Cat. Elle n’était plus le petit chat effrayé, pris dans les phares d’une voiture. Elle aurait hurlé avant. Elle se serait braquée. Mais elle avait appris à reconnaître la force du désir. Ou du moins à reconnaître la force du désir. Elle avait appris à ne plus se sentir prise au piège quand un homme la surplombait. Son corps avait appris des coups et des entraves, et elle aussi. Alors elle cessa de rire parce qu’elle sentait poindre en elle autant de force. Elle savoura quelques baisers, doux baisers chauffant sa peau. Puis, dans un mouvement rapide, grâce à des appuis, elle le fit tourner à son tour, encadrant ses hanches de ses jambes, le bloquant à son tour. Elle avait appris, Cat. Elle avait grandi. Elle savait désormais prendre le contrôle.
Are you threatening me, big bad bear?
Elle maintenait son buste finement musclé bloqué, le tenant à distance de son corps. L’appel de la chair contre la chair étreignait son être. Mais plus encore, elle voulait qu’il partage ce désir grandissant.
And did you hear the story about the hunter’s daughter who came along after that?
Elle accompagnait ses paroles de quelques baisers glissés dans son cou…
The two bears, fall for her. And as she cried for her father, she profited of their affection to get closer…
Ses lèvres descendirent sur son torse.
And when finally, they where both under her spell, completely in love with her, they both started to fight.
Elle descendit plus bas, sur son ventre, efflorant sa peau de sa bouche.
Both perished under their claws. And the hunter’s daughter lived in peace, her father avenged.
Elle s’arrêta à l’encolure de son sous-vêtement, levant les yeux vers lui, désireuse. Avide.
Never trust the little one.
Elle souffla ces quelques mots sur un ton de défi. Elle aimait le jeu. Elle aimait Bran. Le tenter ainsi, voir ses yeux s'animer, s'enflammer, sa peau s'échauffer sous ses caresses.
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